Des caves oui mais..
Vendredi 1er Octobre
Cependant un petit rappel , car ce mois est un mois rose. Du rose pour soutenir une campagne conte le cancer un fléau qui peut toucher n'importe qui.
Alors aujourd'hui pour Béa, je suis solidaire
Et je lui offre du rose
Dernière étape de notre séjour, en direction de Thuir.
Nous sommes passés très très près de chez Gigi, et mon grand regret c'est de ne pas nous y être arrêtés, mais un concours de circonstances a fait que cela n'a pas pu être possible, même si ce mot n'est pas français.
Nous repartons donc le matin de Cerbères en direction du Perthus, toujours des achats à faire avec des prix beaucoup plus attractifs.
Ensuite, cap sur THUIR, mes cousins veulent nous emmener visiter les caves, lesquels ? mais
L'ancien hall de gare, datant du XIXéme siècle, créé par les ateliers de Gustave Eiffel, (on reconnaît bien son style)
Ce hall de gare a reçu les trains de marchandises jusqu'en février 1989. Aujourd'hui les expéditions sont faites par rail, route ou container bateaux.
Impressionnant non ? Bon je n'ai pas osé m' y mettre dessous !!
Pourtant un sacré robinet
Des fûts de toutes sortes, ici en inox
Il y a de quoi faire !
La photo ci- dessous et un tableau centralisateur qui est relié à 70 cuves par canalisations fixes et souterraines.Il est équipé de pompes d'aspiration et refoulement, et permet à un seul ouvrier la manipulation.
Il est entièrement en marbre et cuivre et fonctionne depuis 1926
Ces matières premières rentrent dans l'aromatisation des vins vendus dans les caves
La visite se poursuit pour nous amener dans la grande salle pour dégustation, et bien entendu pour acheter les produits.
Petite histoire (infos prises sur le Net)
Aux environs de 1860, deux jeunes frères, issus d'une modeste famille de cinq enfants dont le père était muletier, décident de quitter leur village natal pour la plaine du Roussillon. Simon et Pallade Violet exercent d'abord la profession de marchands ambulants, vendant sur les marchés tissus et articles de mercerie. Puis ils s'installent à Thuir, où ils ouvrent un magasin de pièces d'étoffe et de draps. En 1866, désireux de participer à leur façon à la fièvre vinicole qui gagne alors la région thuirinoise, ils achètent une petite cave dans laquelle ils vont s'efforcer d'élaborer un vin apéritif aromatisé au quinquina. Une fois mis en bonbonnes, le produit est commercialisé auprès des pharmaciens, les vertus toniques de cet apéritif le faisant considérer à l'époque comme un médicament.
Bénéficiant de cette réputation de « boisson hygiénique », le Byrrh connaît un vif succès commercial au début du XXe siècle et atteint dans les années 1930, malgré un nom compliquant les exportations (Byrrh évoque inévitablement la bière pour les anglophones et les germanophones), une notoriété mondiale. La Seconde Guerre mondiale amorce son déclin. Les vins doux naturels (Banyuls, muscats de Frontignan ou de Rivesaltes, etc.), dopés par les avantages fiscaux, supplantent le Byrrh, qui passe de mode. En 1977 l'entreprise familiale, divisée par les dissensions, est rachetée par la société Cusenier appartenant au groupe Pernod-Ricard.
Je n'aurais d'ailleurs jamais imaginé que c'était dans cette cave qu'étaient élaborées tous ces produits comme Byrrh bien sûr, mais Dubonnet, Ambassadeur, Vabé, Bartissol, Cinzano,Suze, Soho, et bien d'autres, même le Café de Paris.
Vous souvenez-vous de ces affiches ?
Le sigle BYYRH a été trouvé tout simplement en voyant ces lettres en bas d'une pièce de draperie... B Y R R H, Il n'en a pas fallu plus pour donner un nom a cet apéritif connu.
Voilà la visite se termine et je vous souhaite un agréable WEEK-END