Une grande tristesse
Le chagrin est comme la maladie: pour les uns, il est bénin; pour les autres il est aigu.
Une grande tristesse aujourd'hui, ses parents , ses amis, mais aussi la blogosphère
Elle s'était battue , et investie pour cette maladie dont beaucoup de femmes sont touchées
et parce qu'elle n'arrive pas qu'aux autres.
Et aujourd'hui j'ai voulu t'écrire et te dire...
Elle était une amie
D'abord du virtuel
Des Bonjours, des Mercis
Pour passer au Réel
Elle était Karamailhe
Elle était le grenier de Farfalle
Elle aimait le soleil
Et sa ville Marseille
A pleine dents elle croquait la vie
Elle avait tant de passions
Nous ne pouvions qu'être amies
D'elle et de ses attentions
Et quand la maladie
S'installa dans son corps
Sans vergogne elle se battit
Pour éloigner ce mal retors
Dans ce parcours difficile
Nous l'avons tous suivie
Nous avons vu arc en ciel et Iles
Se dessiner après la pluie
Que de tempêtes elle a traversé
Mais toujours sans se plaindre
C'était elle qui nous rassurait
Elle n'était pas femme à geindre
Et puis tout a empiré
Nous avons repris la mer
Mais cette fois trop déchaînée
Et malmenant son corps , sa chair
Aujourd'hui tu t'en es allée
Comme tu savais le faire dans la vie
Tout doucement sans faire de bruit
Sur la pointe des pieds
Tu resteras dans nos coeurs
Ton absence va être insupportable
Nous penserons à toi très fort
Et ton souvenir sera ineffable
Adieu petit provençale
Adieu Grenier de Farfalle
Ta souffrance s'en est allée
Pour te laisser en paix te reposer.
Tu aimais le Rose elle est pour toi cette image
J'ai bien entendu une pensée toute particulère pour sa famille, et je remercie infiniment Mimi qui l'a accompagnée jusqu'au bout, avec une amitié profonde.