LYON suite et fin
Lyon c'est aussi... Guignol
(Infos prises sur le Net)
Laurent Mourguet, crée la célèbre marionnette Guignol aux alentours de 1808. Ouvrier en soie, les temps sont durs pour les canuts. Il décide alors de devenir marchand-forain pour survivre et utilise un Polichinelle, marionnette en vogue à l’époque, pour attirer la clientèle.
Il délaisse rapidement Polichinelle et crée ses propres marionnettes : Gnafron puis Guignol. Ce sympathique personnage prend à partie des petites gens en clamant l'injustice sociale et en dénonçant les bourgeois comme les autorités régionales ou nationales.
Très vite, Laurent Mourguet se consacre entièrement à son rudimentaire théâtre de marionnettes installé dans la grande allée des Brotteaux.
Populaire et moqueur, Guignol est l'image du lyonnais pudique et laborieux, mystique et travailleur. Il connut un grand succès populaire à partir des années 1830. A la fin du XIXe la bourgeoisie lyonnaise récupère ce personnage et à la même époque, elle transforme ses histoires en spectacles pour enfants.
Aujourd'hui, petits et grands rient encore de ses aventures dans les théâtres fixes et itinérants de Lyon.
LYON c'est aussi ces petits bouchons Lyonnais ou il fait bon s'arrêter pour casser une petite croûte.
Mais la curiosité extraordinaire se sont "Les TRABOULES"
Ce mot est uniquement lyonnais. Le premier qui l'utilise fut Nizier du Puitspelu, dans un journal, publié en 1894. En fait il ne cita que le verbe trabouler. Pour lui ce mot ne s'employait que dans l'expression "une allée qui traboule, une allée qui traverse". Le verbe trabouler vient de "tra" (trans.) et de "bouler" (rouler). Avant on pouvait "trabouler" de la place Comédie jusqu'à la rue Belle-Cordière.
Amable Audin, archéologue historien lyonnais, affirmait que le mot traboule viendrait de "trans-ambulare", "trans." (à travers) "ambulare" (parcourir) donc passer à travers. Il évoque tout à la fois un trajet raccourci et une idée de débrouillardise dans la connaissance des lieux.
En résumé une traboule est une voie réservé aux piétons, souvent étroite, débutant par un couloir d'entrée et traversant un ou plusieurs bâtiments pour relier une rue à une autre. Alors qu'un passage urbain est une rue également piétonne, couverte ou non mais situé entre les immeubles (ce peut être une galerie ou une ruelle).
Il est impossible de dater l'apparition des premières traboules. On sait seulement que les habitants de Lugdunum, au 4ème siècle, à la veille de l'effondrement de l'empire romain d'Occident, se virent dans l'obligation de se réfugier au bord de la Saône car les aqueducs ne fonctionnaient plus, en bas d'une colline qu'on appellera plus tard Fourvière. Les premières maisons construites de chaque coté des deux longues rues parallèles comportait probablement des passages conduisant de l'une à l'autre, et à la Saône ; elles étaient donc dotées de traboules. Mais cette hypothèse ne se base sur aucun document, juste un parchemin qui concerne mille ans d'histoire. Un puit commun, cour des Demeures, a conféré une importance aux premières traboules. Dans certains cas on pouvait accéder au puit soit par l'appartement du rez-de-chaussée soit par le couloir.
On peut aussi remarquer que quelques traboules peuvent avoir deux entrées différentes, une entrée noble et une entrée de service. Par exemple la traboule 24, rue St Jean, autour de la place Bellecour.
A la Croix-Rousse, les traboules sont issues de la construction des immeubles de canut
IMAGES VIDEO
Je peux vous dire que nous avons beaucoup aimé, c'est surprenant et beau.
Claude et moi même montons au plus haut sur une terrasse ,
vus d'en haut deux" traboulains"!!
Il va bientôt être l'heure de rentrer, juste une petite photo du Palais de Justice , mais un côté seulement, de face il est en réfection avec des toiles et des échafaudages .
Pris de la voiture, une partie de la place Bellecour
Merci à vous encore M.France et Claude de nous avoir fait visiter votre ville qui mérite le coup d'oeil.
Nous avons aimé ce que nous avons vu, en si peu de temps certes, mais c'est déjà çà.
BONNE JOURNEE